Made in Portugal
Embarquement porte 9.
Après une heure de vol, un chocolat chaud et quelques pages du dernier roman de Florence Hinckel nous voici au Portugal.
Objectif de la journée : développer la relation avec les personnes qui travaillent sur notre produit. Le choix de cette manufacture, c’est fait avant tout grâce à des rencontres. Une usine qui appartient depuis plusieurs générations à la même famille, la transmission d’un savoir-faire à des gens passionnés, de bonnes conditions de travail, tout cela a déterminé notre choix.
On retrouve donc aujourd’hui toute l’équipe pour faire un point sur la production. Valider les tissus, les matières premières pour créer une chaussure d’intérieur qui correspond à nos attentes.
Mais pourquoi le Portugal ? Et comment sont faites les chaussures d’intérieur PAULJAC ?
On vous dit tout!
Une production en circuit court.
Après la phase du prototypage l’étape suivante est la recherche d’un fabricant.
Au-delà d’une simple usine nous étions à la recherche d’un partenaire. Pour cela nous nous sommes dirigés vers le Portugal.
Les usines dans la région de Porto sont reconnues pour leur savoir-faire dans la fabrication de la chaussure.
Une démarche importante pour nous car à notre échelle nous souhaitions contribuer au maintien d’un savoir-faire qui est malheureusement souvent confronté à une forte concurrence étrangère. De plus, cette proximité géographique nous permet également de réduire l’impact du transport de nos produits sur l’environnement.
Création d’une chaussure d’intérieur PAULJAC
C’est donc ici dans cet atelier familial que les chaussures PAULJAC prennent vie. Tous nos modèles sont fabriqués à la main, avec des cuirs et tissus de qualité et de belles finitions.
C’est Katia, notre styliste qui commence par dessiner les modèles. Elle travaille sur les patrons, le choix des matières, des couleurs pour établir ensuite les indications techniques que l’on donnera à la manufacture. Une fois tous les éléments reçus et préparés, les pièces sont assemblées pour former la tige.
Cette opération de piquage nécessite un regard affûté et une manipulation aguerrie.
Deuxième étape le montage. La tige est placée sur la forme (un moule en forme de pied) pour être montée sur une pré semelle appelée première de montage. Ensuite c’est l’assemblage. Notre semelle en gomme et cuir est assemblée sur la tige. Une étape qui s’effectue à la main, avec beaucoup de minutie avant que la chaussure ne passe à l’étape de bichonnage. Une ultime étape où l’on nettoie, vérifie les finitions de chaque chaussure avant les mettre dans les boîtes.
Ils ne restent plus qu’à les découvrir et les porter.
18h30 Fin de journée. Nous repartons avec pleins d’idées en tête pour vous faire découvrir toujours plus de nouveaux produits.